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Présentation

artistes

ODILE CULAS-BONNIN

" Les matières et les couleurs, un peu énigmatiques, doivent tout au traitement combiné de plusieurs techniques : tournage, modelage, inclusions puis engobages, polissage et cuissons mixtes en four électrique et à gaz pour divers enfumages. Ces effets de surface sont un moment majeur du travail de l’artiste que l’on retrouve dans les autres œuvres abordant des thèmes différents. "        

                                   Texte : de Nathalie Hubert

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ANNE BRUN

Anne Brun s’est formée à la restauration des bois dorés à Florence, en Italie. Elle approfondit son savoir-faire en travaillant dans différents ateliers de dorure de Florence, New-york, Paris. En 2015, elle ouvre dans son village natal du Var, Tourrettes, un atelier de dorure à l’or fin où elle synthétise les nombreuses techniques acquises lors de son apprentissage pour proposer des créations. Anne Brun récolte dans la nature environnante des éléments animaliers et végétaux qu’elle dore. Ces éléments fragiles sont nettoyés, séchés, et préparés pour être ensuite recouverts d’une feuille de métal précieux. Son travail s’ordonne autour des notions d’éphémère-éternel, fragilité-inaltérabilité...

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PATRICK BUTLER

Patrick est un artiste occasionnel, dont les œuvres proviennent d'une source profonde, qui vient rarement à la surface. Il permet à l'instinct de guider un flux de figures à travers un tableau, offrant à la fois une inspection minutieuse et une sensation lointaine du courant de la nature inconsciente. Ils se rejoignent et se séparent, se tiennent solitaires ou éclatent de joie, le tout reflétant la belle et pourtant aléatoire diversité de l'esprit humain dans le fleuve de la vie où nous nageons tous.

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ELISE DARTMOUR

Ramification. L'artiste aime ce mot pour ce qu'il suggère de passages de l'un à l'autre.

La division, mais en vue de la propagation.

De ce terme naissent ses compositions sur papier aux méandres graphiques, faisant appel à notre imaginaire : traces racinaires ou bien empreinte d'un territoire.

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STELLA ERBIBO

Autodidacte, à la suite de diverses initiations (marqueterie, dessin,  peinture et sculpture), elle a découvert l’univers de l’estampe qui a libéré son expression artistique  à travers la pratique de la taille-douce et plus précisément de la pointe sèche.  Stella Erbibo continue avec passion son exploration des différentes techniques de l’estampe : la lithographie, l’eau-forte et la gravure au Carborundum. 

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FORTUNE EVANGELISTI

Fortuné Evangelisti est né en 1946 à Montauroux et est depuis 1990 installé à Tourrettes. Il y crée des sculptures monumentales et des objets d’arts appliqués pour des architectes, des décorateurs et une clientèle internationale. On lui doit Les Golfeurs sur le rond-point d’entrée de Mandelieu. Il est aussi le créateur de Notre-Dame-d’Afrique sur la colline de Théoule-sur-Mer et, depuis 40 ans, Fortuné Evangelisti est, toujours à Théoule, le sculpteur de Port-la-Galère (imaginé par l’architecte Jacques Couëlle).

 

Chacune de ses créations est une réponse à un double défi, artistique et technique. Fortuné Evangelisti n’en est pas moins un amoureux et un fin observateur de la nature, source d’inspiration en perpétuel renouvellement, aux prises avec la matière, avec les machines et le feu qui forment, déforment et transforment les métaux...

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FRANCIS HALLE

Le botaniste et biologiste Francis Hallé, initiateur du "Radeau des cimes", a permis de développer de façon considérable l’exploration des canopées des forêts tropicales. Professeur de botanique à  l’IRD de Montpellier (Institut de Recherche et Développement), il a formé trois générations de chercheurs en partageant son savoir scientifique et sa fascination pour le monde végétal. Sa renommée mondiale en fait l’un des plus grands défenseurs des forêts tropicales primaires. Auteur de nombreux livres, il a été à l'origine et au centre du film de Luc Jacquet « il était une forêt » sorti en 2013.

Insatiable, à plus de 80 ans,  il multiplie les conférences pour témoigner de l’extraordinaire beauté  des grandes forêts des tropiques et de leur rôle fondamental dans la régulation des grands équilibres planétaires : l'arbre est source de vie, principal et meilleur allié de l'homme, sa matière vient à la fois du sol et du ciel. Il est à lui seul une usine d'épuration atmosphérique extraordinaire, gratuite et la plus performante qui soit.

Le dessin, en plus de ses notes et observations, est pour Francis Hallé le principal support de sa recherche scientifique. Ses  travaux accumulés depuis plus d’un demi-siècle, en parcourant les forêts du  monde, illustrent l’étendue de son savoir et portent à la connaissance du public la richesse des récentes découvertes dans ce domaine. Il précise dans le même temps l’immensité de notre ignorance et l’importance de ce qu’il reste à découvrir.

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HAWAD

Peintre et poète du désert, Hawad est Amajagh (« Touareg » pour les étrangers), originaire de l'Aïr dans le Sahara central. Le drame et la résistance du peuple touareg ou de tout peuple menacé d’extermination émaillent son univers de fiction.

 

Pour résister au chaos et au non-sens, pour lutter contre l’ultime dépossession de soi : celle de l’imaginaire, Hawad invente la « furigraphie », débordement de gestes, sons, mots et images qui esquissent des issues hors du scénario imposé par la domination et la violence.

 

Sa « furigraphie » picturale et littéraire est un moyen de sortir de l’enclos, d’inventer un nomadisme hors d’un temps et d’un espace confisqués, de dessiner un soi multiple et insaisissable, doué d’ubiquité. Hawad a exposé dans diverses villes de plusieurs continents (Europe, Amérique du nord, Amérique du sud, Afrique).

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VINCENT LAJARIGE

Le dessin et la peinture s’affirment chez Vincent Lajarige dès l’enfance comme une « absolue nécessité ». Médecin de formation, il a voyagé à travers le monde avec Médecins du Monde et la Croix Rouge. Ces rencontres humaines et la découverte de la forêt amazonienne vers la fin des années 1980 orientent son travail artistique vers l’arbre.

Il crée en 2009 avec le botaniste Francis Hallé l’association  « Forêt Tropicale le Film » qui aboutira quelques années plus tard à la réalisation du film « Il était une Forêt ». En 2017, avec Francis Hallé et Mark Alsterlind, sera créée l’association « Forest Art Project » (site web du même nom) pour continuer de « sensibiliser à l’avenir des grandes forêts de notre planète à travers l’art et la science ».

Sa préoccupation de peintre s’est orientée depuis plus de 20 ans vers des résonances terrestres, telluriques et marines. Entre origine et avenir. Elle s’est complétée depuis par un travail de sculpture mettant en scène le bois, l’arbre, la forêt pour retrouver dans les fibres oubliées, détruites, calcinées et usées une possibilité d’avenir. Retrouver la mémoire du bois et lui offrir l’idée d’une autre vie.

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CHRISTEL LELEU-FERRO

Christel a ouvert son atelier Figures Vives en mai 2011 à Tourrettes. Elle se sent chercheuse, expérimentant toutes sortes de techniques graphiques ou picturales pour nourrir son propos.

C’est surtout le corps qui l'intéresse, les visages en particulier : une émotion, un regard, un mouvement, une posture, une présence…

Au cours de cette « saisie », notamment quand il s’agit de ses portraits d’artistes (Picasso, Ai Wei Wei, Duras, Rimbaud, Frida Kahlo, etc.), Christel Leleu-Ferro se laisse habiter et transformer par le travail et la vie de ses modèles. C’est sa façon de les rencontrer et de leur rendre hommage et ainsi elle suscite une nouvelle curiosité des "regardeurs" pour eux. 

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ISABELLE MAGNE

Ce travail en terre noire est consécutif à une série de photos faites par la céramiste Isabelle Magne sur le thème de l’ombre et participe à une réflexion sur la part d’ombre et de lumière qui nous habite, nous constitue et nous morcelle.

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TESSA PESKETT

La série "Native American Indian" a été inspirée par "La puissance du mythe" de Joseph Campbell, et les photographies et la documentation d'Edward Curtiss.

Plus largement, l'artiste s'intéresse à l'humanité, non seulement aux différentes Histoires mais aussi à ce qui nous relie ou nous déconnecte en tant qu'espèce.

Les sculptures du papier sont toutes représentatives de ce processus de pensée. Les papiers sont fragiles, effilochés, fugitifs, mais résilients. Ils sont mâles et femelles, faits de la même matière, mais ont des nuances et des couleurs différentes.

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BERNARD REMUSAT

Graveur, lithographe et peintre, Bernard Remusat vit et travaille en Provence.

La mémoire, le temps, l’espace, l’intemporel, les lieux...Les thèmes de Bernard Rémusat sont liés le plus souvent aux cultures, à la géographie et aux mythologies (la préhistoire/les cartes/les Celtes/la Méditerranée et ses civilisations…). Ce sont les histoires d’histoires qui l'inspirent.

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CHARLES SCARCERIAUX

Charles est un jeune photographe qui présente une sélection de photos intimistes réalisées en Inde et en Birmanie. Il ne cherche pas à traduire une misère sociale et humaine mais rend plutôt un hommage à la beauté des peuples grâce à la complexité et l’extraordinaire diversité qu’offre l’Asie du Sud-Est.  Que ce soit pour des raisons climatiques, politiques ou culturelles, les populations évoluent et disparaissent parfois et ces photographies sensibilisent sur leur fragilités et leurs richesses à travers des portraits aux regards sérieux ou espiègles. 

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Françoise Scarcériaux-Boogaerts

L'argile est étonnante. Elle a une sensibilité, une mémoire. Flexible et sans forme quand elle est crue, alors que cuite elle en devient solide mais étonnamment fragile.

Du fait de son vide intérieur, si présent, si vivant, une pièce en céramique se construit - tout comme un homme - sur des notions du dedans et du dehors.

La terre, notre raison d'être.

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PATRICIA SCHMITZER-TOZZI

Depuis 2016, elle crée des dessins à l'encre de Chine, sur toile ou sur papier. L'artiste a choisi d’utiliser le noir comme unique couleur, pour ne garder que l'essentiel, le trait du dessin dans un graphisme affirmé.

Ses dessins expriment la noirceur et l’ambiguïté de notre société face aux enjeux climatiques et interrogent sur la place des humains dans la nature.

« Le vent se lève »,  titre de sa première exposition, emprunte à Paul Valery 

«  Poème le cimetière marin » une expression qui évoque pour elle l'arrivée prochaine d'un temps nouveau, celui de l'action. 

"Le vent se lève... ! Il faut tenter de vivre !»

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MICHEL VAN VLASSELAER

Sa peinture filtre le réel. Il invite le spectateur à ralentir le pas.  Lui-même n’est pas pressé. Il observe la nature avec patience.  Et la nature est pleine de traquenards. “Est-ce que tout ce qu’on voit est bien réel ?” s’interroge l’artiste.

On ne voit pas les choses exactement comme elles sont. Parce que la nature est trop touffue pour qu’on puisse dénombrer tous les éléments, Michel Van Vlasselaer va s’intéresser aux détails, les agrandir.  De proche en proche l’image se construit. Parfois à la limite du figuratif. La couleur du ciel s’évapore dans l’eau faisant frissonner des roseaux et apparaître de gros cailloux aux couleurs éphémères…

L’artiste veut peindre ce qui échappe.  Quelque chose qui a existé et qu’on revoit de façon différente… comme dans un rêve.                                 Texte de Francis Méan

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